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Foires aux questions
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Quels sont les délais et les méthodes ?Consulter la page de ce site sur l'interruption de grossesse détails les délais et les méthodes.
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Quelle est la meilleure méthode ?Il n’y en a pas. Le choix pour l’une ou l’autre méthode dépend de plusieurs facteurs : l’avancement de la grossesse, l’appréciation du médecin, les éventuelles contre-indications, le choix de la personne.
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Vers qui me tourner en premier, où aller ?Si vous souhaitez interrompre votre grossesse, vous pouvez prendre rendez-vous avec : un médecin ou une sage-femme ; dans un cabinet de ville ; dans un centre de planification ou d’éducation familiale (CPEF), ou un centre de santé ; dans un établissement de santé (hôpital ou clinique).
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Où m’informer ?Auprès des permanences régionales d’information sur la contraception et l’interruption volontaire de grossesse et des centres de planification ou d’éducation familiale et les établissements d’information, de consultation et de conseil familial. Vous pouvez également vous rendre sur le site Internet du ministère chargé de la Santé : www.ivg.gouv.fr.
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Existe-t-il un délai de réflexion ?Il n’existe plus de délai de réflexion minimal entre le premier et le deuxième temps, sauf si vous avez choisi de bénéficier de l’entretien psychosocial. Après cet entretien, vous avez un délai de réflexion de 48 heures avant de remettre votre consentement écrit. L’entretien psychosocial est obligatoire si vous êtes mineure.
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Les femmes étrangères peuvent elles accéder à une interruption de grossesse en France ?Toutes les femmes disposent en France des mêmes droits d’accès à l’avortement. Toutefois, sans numéro de sécurité sociale français, l'interruption de grossesse sera payante. Il existe des assistances sociales dans les hôpitaux et des associations pour ces situations. N'hésitez pas à appeler le planning familial.
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Les mineures peuvent-elles accéder à une interruption de grossesse en France ?Qu’elle soit majeure ou mineure, toute femme enceinte ne souhaitant pas poursuivre une grossesse peut demander à un médecin ou à une sage-femme l’interruption de celle-ci. Seule la femme concernée peut en faire la demande. Avec le consentement des parents Vous pouvez choisir de demander le consentement à l’un de vos parents ou à votre représentant légal et être ainsi accompagnée par un de ces proches dans votre démarche d’IVG. Sans le consentement des parents Si vous voulez garder le secret vis-à-vis de vos parents ou si leur consentement n’est pas obtenu (refus des parents de donner leur consentement ou impossibilité de contacter l’un d’entre eux), l’IVG ainsi que les actes médicaux – notamment l’anesthésie et les soins qui leur sont liés – sont pratiqués à votre seule demande. Dans ces situations, vous devez vous faire accompagner dans votre démarche par une personne majeure de votre choix. Si vous êtes mineure et que vous en faites la demande, vous pourrez bénéficier de l’anonymat total pour pratiquer un avortement et ce, quel que soit le lieu de réalisation de l’IVG que vous aurez choisi. La prise en charge Les dispositions légales prévoient, pour les femmes mineures non émancipées et sans consentement parental, une prise en charge totalement anonyme et gratuite de l’IVG.
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Est-ce que je dois payer pour une interruption de grossesse ?Les frais relatifs à l'IVG sont pris en charge par la sécurité sociale. Les mutuelles ou les sociétés d’assurances, pour la plupart, prennent en charge la part non remboursée par la sécurité sociale.
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Une interruption de grossesse peut-elle être réalisée de façon anonyme ?Seule la réalisation d’une interruption de grossesse dans un établissement de santé qui assure la dispense d’avance de frais permet de garantir un véritable anonymat de l’intervention.
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L’avortement fait-il mal ?Difficile de généraliser dans la mesure où chaque être humain a son propre seuil de tolérance à la douleur. Celle-ci dépendra donc de chaque femme, bien qu’elle soit généralement comparée à la douleur des règles.
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L’avortement est-il risqué ?Les risques sont extrêmement minimes et les complications rares.
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Avorter aura-t-il un impact pour de prochaine grossesse ?L’avortement n’a pas d’incidence sur les grossesses ultérieures.
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Comment en parler à mon entourage ?Il peut parfois être difficile d’en parler. Le mieux est de trouver le moyen et le moment qui vous convient le mieux et de garder à l’esprit qu’il s'agit de votre corps et de votre choix. Commencez par en parler à quelqu'un avec qui vous êtes à l'aise et avec qui vous vous sentez libre, petit à petit, vous arriverez peut-être à vous livrer davantage. Vous pouvez aussi passer par l'écrit si c'est trop dur pour vous.
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Mon entourage ou mon compagnon ne veut pas que j’avorteLa décision de poursuivre une grossesse doit être prise à deux si vous êtes en couple. Si vous ne souhaitez pas poursuivre cette grossesse, c’est votre droit. Vous obligez à la poursuivre s'appelle de la coercition reproductive. Un sujet peu abordé, mais qui touche plus de couple qu’on ne le pense. Si votre décision est prise et ferme, ne vous laissez pas influencer et essayer de trouver de l’aide auprès de professionnels de santé ou de proches.
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D'autres questions ? N'hésite pas à m'écrire !Une grande partie de ces questions sont extraites du Dossier-Guide officiel sur l’Interruption volontaire de grossesse (IVG) réalisé par le Ministère des Solidarités et de la santé, datant de Juin 2018.
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