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Le Cycle Hormonal

Dernière mise à jour : 11 déc. 2022


Je tiens à préciser que même si vous trouvez le mot femme ou des défauts d'écritures inclusives (que je ne maitrise pas), mes articles s'adressent à tous le monde.


Le cycle hormonal de la femme régit une importante partie du fonctionnement de son corps. Il est le résultat d'un méticuleux échange permanents entre le cerveau et les ovaires. La danse incessante des hormones, ces messagères, est contrôlée principalement par ces glandes : l'hypothalamus, l'hypophyse et les ovaires !

Ces messagères transmettent des informations qui, lorsqu'elles arrivent à leur destinataire, déclenche une action.

Les sécrétions hormonales du cerveau influent sur le cycle ovarien, mais les ovaires aussi sécrètent des hormones qui vont influer sur le complexe hypothalamus hypophysaire.


La vidéo ci-dessous, explique de quelle manière ces glandes vont se répondre par la production d'hormones (GnRH, FSH, LH, progestérone et œstrogène) et ainsi mettre en place des rétrocontrôles négatifs et positifs.


I. Le début du cycle, la phase folliculaire - Hormones œstrogéniques


Au début du cycle, les hormones sont très basses. L'influence des hormones hypophysaires va relancer le cycle en stimulant les ovaires qui se réveillent.

L'hypothalamus va sécréter l'hormone GnRH qui va agir sur l'hypophyse en induisant la sécrétion de l'hormone folliculostimulante (la FSH) et l'hormone lutéinisante (la LH). Celles-ci vont voyager dans le sang jusqu’à leur objectif : les ovaires.


La FSH, en 1ʳᵉ partie de cycle (phase folliculaire), agit sur l'ovaire en stimulant la croissance des follicules.


Durant cette phase, sous l'influence de la FSH et de la LH, l'ovaire va libérer les œstrogènes. Ces hormones permettent le réveil des ovocytes et leur croissance (20 à 30 ovocytes sortent de leur hibernation chaque mois et entamer leur croissance jusqu'au stade de follicule).


Les œstrogènes sont aussi les petits charpentiers de la paroi utérine qu'ils vont développer et rendre confortable pour accueillir la nidification du follicule s'il y a fécondation. Cette paroi atteint une épaisseur de 8 à 10 mm.


L’œstrogène, détectées par le cerveau, va limiter la sécrétion de FSH : c'est un rétrocontrôle négatif.


II. L'ovulation - Pic hormonal

Juste avant l'ovulation, les œstrogènes atteignent leur plus haut taux. Le cerveau va détecter ce pique et produire un pic de LH et FSH : c'est un rétrocontrôle positif. Ce dernier est indispensable pour que l'ovulation ait lieu.


Le pique de LH (environ en milieu de cycle) va déclencher l'ovulation.


La rupture du follicule dominant va alors libérer un ovule dans la trompe utérine. C'est le seul qui continuera sa maturation.

Il est possible que deux follicules ayant atteint le même stade de maturation rompent en même temps, il y a alors une double ovulation.


Attention, l'ovulation n'a pas nécessairement lieu le 14ᵉ jour du cycle, cela dépend de chaque femme et de chaque cycle, la date d'ovulation peut également varier d'un cycle à l'autre.


III. Période prémenstruelle, phase lutéale - Hormone progestéronique

S'il n'y a pas de fécondation, la LH va diminuer.

L'ovule qui n'a pas été fécondé va sécréter l'hormone progestérone.

L'ovaire exerce de nouveau un rétrocontrôle négatif sur le cerveau en sécrétant la progestérone.


Durant la dernière partie de cycle, la FSH et la LH sont aux repos, leur sécrétion diminue.


IV. Les menstruations - Chute hormonale

Les taux d'hormones chutent brutalement.

Les menstruations se déclenchent.


Ce fonctionnement complexe et essentiel est donc cyclique chez les femmes à partir de la puberté jusqu'à la ménopause.


L'équilibre œstrogène-progestérone est fondamental. Un déséquilibre entraine des conséquences pour tout le cycle, mais également pour l'équilibre psycho-émotionnel.


En général, nous avons tous appris cela en cours de SVT au collège, mais il est toujours bon de se replonger dedans avec son corps de femme. Cela permet d'accorder notre vécu corporel et les connaissances de notre cerveau.

Avoir une meilleure connaissance de notre fonctionnement permet de gagner en confiance et autonomie. Cela va éveiller la capacité de se percevoir de l'intérieur. À terme, ces connaissances nous encouragent à prendre la responsabilité de notre santé vitale et de notre santé sexuelle.


Une meilleure connaissance du cycle, c'est aussi une meilleure connaissance des fenêtres fertiles/infertiles de notre cycle. Cela passe par une méthode plus poussée : la symptothermie.


Références :

Sagesse et pouvoirs du cycle féminin, Marie Pénélope Pérès et Sarah-Maria Leblanc

Contrôler sa fertilité au naturel, Fabienne Goddyn

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