
Comprendre et accueillir ses émotions
Une clé pour sa santé féminine
Et si on nous avait appris à vivre avec nos émotions ?
On apprend à lire, à compter, à faire du sport. Mais qui nous apprend à accueillir la colère, la tristesse ou la peur ?
Très peu d’entre nous ont reçu une véritable éducation émotionnelle. Et souvent, on a intégré l’idée que certaines émotions sont « mauvaises » ou « trop » : Trop sensibles. Trop émotives. Trop instables. Trop faibles.
Alors on fait quoi ? On ravale. On gère. On endure.
Jusqu’à ce que le corps, lui, ne puisse plus faire semblant.
Les émotions, un langage du corps
Les émotions ne sont pas des ennemies à contrôler, ce sont des mouvements de vie à traverser, des messagères précieuses.
Le mot vient du latin emovere — « mettre en mouvement ». Et c’est exactement ce qu’elles font. Une émotion traverse le corps avec un objectif clair : attirer notre attention sur un besoin.
👉 La colère peut signaler un besoin de respect, de justice, de protection.
👉 La tristesse nous parle souvent d’un besoin de réconfort, de soutien, de ralentir.
👉 La peur pointe un besoin de sécurité, de clarté, de repères.
👉 La joie est l’indicateur que nos besoins profonds sont nourris.
Autrement dit, une émotion, ce n’est pas « dans la tête », c’est un message physiologique précis, qui vient nous dire :
« Quelque chose a besoin de ton attention. »
Mais si on a appris à les ignorer, les étouffer ou les juger, on finit par se couper de ce GPS intérieur. Le corps, alors, compense comme il peut. Il somatise. Il se tend. Il crie à sa manière.
Chez les femmes, ces cris du corps se logent souvent… dans le bassin.
Quand les émotions stagnent, le corps se fige
Ce que je constate dans mes accompagnements, c’est que de nombreuses femmes viennent avec une sensation de blocage dans le bassin :
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douleurs chroniques
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fatigue inexpliquée
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libido en berne
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sensation que l’énergie ne circule pas
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impression d’être « coupée » de leur yoni
Et quand on creuse, on découvre que des émotions n’ont pas été digérées : tristesse jamais pleurée, colère enfouie, peur jamais exprimée.
Ces émotions s’impriment dans les tissus, dans le corps, parfois dans la mémoire cellulaire ou transgénérationnelle.
💡 Le muscle du psoas, par exemple, est un véritable "muscle émotionnel" : il relie notre bassin à notre diaphragme et se contracte en cas de stress ou de traumatisme. S’il reste tendu, il limite la mobilité pelvienne, la respiration et… le relâchement émotionnel.
Émotions et système nerveux : une régulation essentielle
Notre corps est équipé pour vivre les émotions… à condition qu’elles puissent circuler.
Le système nerveux autonome joue un rôle crucial dans cette capacité :
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Le système sympathique nous active : colère, stress, action
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Le système parasympathique nous apaise : digestion, repos, récupération
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L’équilibre entre les deux permet la régulation émotionnelle
Mais en cas de stress chronique, de violences ou de surcharge mentale, on peut rester « coincée » dans un mode d’hypervigilance ou de repli.
👉 C’est là qu’interviennent les pratiques corporelles et de reconnexion, comme celles que je propose dans mon offre La Voie de l'Intime.
Retrouver un espace pour sentir, accueillir, libérer
Le bassin, la yoni, l’utérus — ce sont des lieux de transformation. Des lieux de mémoire aussi.
Dans les cercles ou les séances que j’anime, je vois à quel point le simple fait de se poser, d’écouter, d’exprimer une émotion bloquée peut tout changer.
C’est là que la guérison commence.
🌿 Le yoni steam, par exemple, amène chaleur, détente, conscience dans le bassin. Il aide à libérer les tensions physiques et émotionnelles logées dans les tissus.
🌿 Les pratiques de respiration, de sons ou de mouvement activent le nerf vague, qui joue un rôle central dans la digestion émotionnelle.
🌿 Les temps de parole et d’exploration de l’histoire transgénérationnelle ouvrent des prises de conscience profondes.
Tout cela n’est pas « perché ». C’est neurobiologique, anatomique, incarné.

Éducation émotionnelle : il n’est jamais trop tard pour apprendre
Ce n’est pas parce qu’on n’a pas appris à accueillir ses émotions à 7 ans… qu’on ne peut pas le faire à 30 ou 40.
L’intelligence émotionnelle s’apprend, se muscle, se cultive.
Elle permet de :
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mieux se comprendre et se respecter
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poser des limites plus saines
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sortir de la honte ou de l’auto-culpabilisation
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renforcer la sécurité intérieure
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améliorer ses relations, sa santé, sa sexualité
Accueillir ses émotions, c’est accueillir la vie en soi.
Ce que je propose
Dans mes accompagnements, je t’invite à te reconnecter à ton corps comme lieu d’expression émotionnelle.
On explore ensemble tes ressentis, on écoute ce qui est là sans forcer, sans juger.
Je te transmets des outils concrets et adaptés à ton vécu :
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pratiques corporelles
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espaces de parole
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soutien psycho-éducatif
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exploration transgénérationnelle
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rituels d’ancrage et de libération